Fiction d'Hiver
de Nöelle Renaude
C'est ... Une enquête burlesque.
Fiction d'hiver commence comme une vraie enquête policière. On y retrouve tous les ingrédients du polar : suspens, dialogues courts, intrigue policière...Petit à petit la situation devient burlesque, voir absurde. Les personnages prennent conscience, en même temps que les spectateurs, que leur enquête ne les mènera nul part.
Ils sont simplement des êtres perdus, essayant de ressembler à la norme, luttant pour faire partie du monde, mais bien incapable d'y arriver, rigidifies par leur peur et le regard de l'autre.
Une pièce poil à gratter
Fiction d'hiver commence comme une vraie enquête policière. On y retrouve tous les ingrédients du polar : suspens, dialogues courts, intrigue policière...Petit à petit la situation devient burlesque, voir absurde. Les personnages prennent conscience, en même temps que les spectateurs, que leur enquête ne les mènera nul part.
Ils sont simplement des êtres perdus, essayant de ressembler à la norme, luttant pour faire partie du monde, mais bien incapable d'y arriver, rigidifies par leur peur et le regard de l'autre.
Une pièce poil à gratter
Fiction d'hiver n'est pas une œuvre qui se comprend, elle est de celle que l'on respire, que l'on vit, c'est une matière vivante intelligente. Fiction d'hiver est une œuvre dérangeante comme le poil à gratter, comme un Desproges. Une œuvre contemporaine étonnante, abstraite. A la frontière de Beckett et pas si loin de Laurel et Hardy. On peut adorer Fiction d'hiver, l'aimer, la détester, mais il est difficile de sortir de cette pièce sans avoir rit de nous même.
Deborah
Banoun
metteuse en scène
Création musicale : Benjamin Duboc
Lumières : Sean Seago
Distribution : Simon Coutret, Michel Quidu, Matyas Simon.
Production : la Cie Jetzt, avec le soutien du Théâtre de la Chapelle Saint-Louis à Rouen et de la ville de Romainville.